Essaouira
L’Essaouira Hôtel est une alliance parfaite entre tradition et modernité. Baigné de soleil, balayé par la fraîcheur de l’air marin, il offre une vue époustouflante sur l’océan Atlantique.
Se balader sur la plage et la corniche
Essaouira, c’est d’abord l’océan et sa longue plage de sable fin. Il est très agréable d’y marcher, par exemple pour rejoindre la médina, directement sur le sable. Ou de se promener sur la corniche qui la longe. Vous pouvez également opter pour une balade à dos de dromadaire ou à cheval. Elles se font souvent au départ de la plage de Diabat située à quelques minutes à pied.
Pratiquer le surf, le windsurf ou le kitesurf
Essaouira est un spot prisé pour le surf, le windsurf et le kitesurf. Ses vagues et les vents qui balaient la baie ont fait sa réputation. Des compétitions internationales viennent même s’y jouer. Même les débutants, adultes ou enfants, apprécient la plage où ils trouvent des vagues intéressantes pour leurs premiers pas. Les écoles de surf vous guideront pour démarrer là où il le faut, selon votre niveau. Pour varier les plaisirs, vous pouvez également vous rendre à la plage de Diabat, toute proche, ou pousser jusqu’à Sidi Kaouki à une vingtaine de kilomètres.
Vivre la musique et les festivals
Essaouira vibre depuis bien longtemps aux sons des musiques. Aujourd’hui encore, elle cultive cette spécificité, notamment à travers des festivals. Le plus emblématique, le festival gnaoua, à présent Gnaoua Festival Tour, (juin) qui a remis à l’honneur cette musique et a fait de la fusion sa force ; le printemps des Alizés (avril), autour de la musique de chambre et des arts lyriques, très recherché par les mélomanes les plus exigeants ; le festival des Andalousies Atlantiques (octobre) qui célèbrent les œuvres écrites à la fois en arabe et en hébreu, le plus récent, le MOGA festival (septembre-octobre) dédié aux sons electros…
Découvrir les coopératives d’huile d'argan
L’arrière-pays d’Essaouira fait partie des 800 000 hectares dans le sud-ouest du Maroc, classé réserve de biosphère par l’UNESCO, entre Essaouira et Agadir. Et pour cause. C’est le seul endroit du monde où pousse l’arganier, appelé arbre de vie. Parmi ses multiples utilisations, une des plus connues est l’extraction de l’huile d’argan des noyaux de ses fruits. Vous pouvez visiter l’une des nombreuses coopératives de femmes qui vous feront la démonstration d’un procédé ancestral et beau à regarder. Et vous pourrez acheter des huiles d’argan, cosmétiques ou alimentaires, d’une grande qualité.
Une médina originale et paisible
Une médina singulière où il est facile de se repérer. Née assez tardivement comparativement à celles des autres villes, la médina d’Essaouira a ceci de particulier d’avoir été construite sur plan. Elle a en effet été commandée par le sultan alaouite Sidi Mohammed ben Abdellah à un architecte français, Théodore Cornut, issu de la tradition Vauban. Elle propose donc des rues rectilignes qui se croisent et non pas un labyrinthe de ruelles. Beaucoup plus facile pour se diriger. Elle n’en reste pas moins charmante et pittoresque avec ses riads, ses placettes et ses souks. Elle est inscrite depuis 2001 au Patrimoine universel de l’humanité. Elle est paisible et l’ambiance y est douce. Les Souiris étant particulièrement zen, vous pouvez déambuler en toute quiétude, regarder les échoppes, acheter des souvenirs, ou pas. Pas d’insistance excessive ici, juste des sourires. **Les souks** Essaouira compte plusieurs petits souks dans la médina où se rendent tout autant les Souiris que les touristes. Le petit souk aux poissons où les étales exposent les pêches généreuses du jour : sardines bien sûr, crevettes, mais encore crabes, mandilles aux couleurs étonnantes, homards et une multitude de variétés de la région. En face, le souk aux épices sur la place du marché aux grains, où sont installés des petits restaurants et cafés où il est agréable de s’attabler. Le souk des bijoutiers, rue de l’Istiqlal, est également à découvrir. Il reçoit tant les Souiris que les visiteurs. Il rappelle qu’Essaouira fut un des centres les plus importants de production de bijoux notamment en argent, qui a bénéficié de différents apports artisanaux : amazigh, juif et arabe. Voilà de quoi faire plaisir et se faire plaisir !
Visiter le port immuable et admirer sa sqala
Le port, son architecture et ses bateaux ont gardé quasiment le même visage qu’il y a deux siècles. Son symbole reste la sqala, sa tour carrée à échauguettes et son bassin en contrebas où flottent lascivement les célèbres barques de pêcheurs aux tons bleus si spécifiques. À admirer sur cette sqala, la porte de la Marine, imposante. Au XVIIIe siècle, le lieu a connu une belle effervescence avec l’arrivée des négociants européens, juifs et musulmans. Si le port a depuis longtemps perdu son activité commerciale internationale, il n’en demeure pas moins toujours très animé. Sur les quais, des stands vendent les poissons à peine débarqués, continuellement surveillés par les mouettes en suspension au-dessus de ce généreux garde-manger. À gauche, le chantier naval continue de réparer et de construire quelques bateaux, en bois, à l’ancienne. De l’autre côté de la porte de la Marine, sont alignés de petits restaurants populaires, en plein air, réputés pour leurs sardines grillées, poisson phare à Essaouira. Mais ils préparent volontiers d’autres poissons selon ce que l’océan a bien voulu offrir. En face, à quelques dizaines de mètres, la place Moulay El Hassan et Bab El Menzah s’ouvrent sur la médina.
La porte de la Marine, Bab el-Marsa
Édifiée en 1796, sous le règne de Sidi Mohammed Ben Abdallah, c’est la porte monumentale qui relie la place Moulay Hassan au port de la ville. De style Vauban, elle est construite en pierres de taille et est reconnaissable à ses deux piliers, deux échauguettes du côté du port et son fronton classique. Un fronton qui témoigne de la tradition œcuménique de la ville. Y sont en effet représentés des symboles des religions du Livre : le croissant arabe pour l'islam, la coquille Saint-Jacques pour le christianisme, et des inscriptions en hébreu pour le judaïsme.
La sqala de la Kasbah et ses remparts
C’est une des images de carte postale de la ville où les visiteurs aiment à se photographier. Les remparts et cette sqala rappellent qu’Essaouira a été une cité fortifiée. Cette forteresse a été édifiée au XVIIIe siècle sous l’impulsion là aussi du sultan Sidi Mohamed Ben Abdallah. Elle a été conçue comme une puissante citadelle. Son imposant terre-plein rectangulaire de 200 mètres de long et son bastion rond à l'angle nord de la fortification dominent l’Atlantique déployant une magnifique vue sur l’océan, les îles purpuraires et la médina. Elle n’a bien sûr plus aucun rôle défensif malgré ses créneaux armés de canons armoriés pointés vers le large. Le lieu reçoit à présent les promeneurs tant souiris que de passage, leur offrant un décor privilégié pour leurs photos. George Orwell y a tourné des scènes de son chef-d’œuvre « Othello ». Et plus récemment, c’est la célèbre série « Game of Thrones » qui a choisi ce décor d’exception. En contrebas, les casemates, où étaient conservées les munitions. Aujourd’hui, elles accueillent les ateliers et échoppes des artisans de thuya et autres spécialités comme l’huile d’argan. Les plus curieux auront peut-être la chance de découvrir les artisans en train de reproduire les mêmes gestes que leurs pères et grands-pères sur le bois de thuya. Et un peu partout, les peintres souiris, de qualités variables, exposent leurs toiles colorées.
Musée Sidi Mohamed Ben Abdallah
Le musée Sidi Mohammed ben Abdellah, musée ethnographique, donne une vision d’ensemble du savoir-faire et de l’histoire d’Essaouira. La vie d’Essaouira des temps les plus reculés à nos jours y est résumée et la visite peut se faire en une heure. Vous pourrez y découvrir des outils datant de la préhistoire, des photographies anciennes, des bijoux traditionnels, des armes, des pièces de monnaie, des tenues traditionnelles du XIXe siècle… Et une belle collection d’instruments de musique. Le musée est abrité dans une maison typique de marchands du XIXe siècle, en pierres de taille brunes de la région.
Essaouira, l’œcuménique
Essaouira continue de cultiver sa tradition d’œcuménisme et les lieux de culte, d’histoire et de recueillement des trois religions monothéistes restent présents dans cette petite ville. En voici quelques-uns. Bayt al Dakira ou Maison de la Mémoire. La médina d’Essaouira abritait un grand nombre de synagogues qui témoignaient du dynamisme de la population juive. Parmi les plus anciennes subsiste celle de Simon Attias, construite à la fin du XIXe siècle par ce marchand, située au cœur de l’ancienne kasbah. Après avoir été réhabilitée, elle est devenue Bayt al Dakira ou Maison de la Mémoire. Il s’agit à la fois d’un centre de recherche, d’un lieu d’accueil d’évènements culturels et d’un musée de la préservation de la mémoire des juifs d’Essaouira où vous pouvez voir photos anciennes, textes et livres. L’église Notre-Dame de l’Assomption a été construite en 1936 et reste toujours en activité. Elle dépend du Diocèse de Rabat. Fait rare en terre d’islam, ses cloches sonnent tous les dimanches. Des cimetières des trois religions coexistent, comme souvent au Maroc. Mais cette petite ville compte un cimetière chrétien et deux cimetières juifs. Le Marin, lové en bordure de l’océan, est le plus ancien. C’est dans celui-ci qu’est inhumé le célèbre auteur Edmond Amran El Maleh, originaire d’Essaouira, qui a tenu à être enterré dans la plus pure tradition juive marocaine.
La cité portuaire offre divers lieux de séjour, comme des riads ou des hôtels. Pour vivre pleinement l’expérience Essaouira, choisissez un hôtel proche de l’océan et de la médina. C’est ce que propose l’Atlas Essaouira. Posé face à l’Atlantique, il vous permet de rejoindre la médina, à pied, en quelques minutes par la corniche ou la plage. Ses chambres, ses suites, ses trois restaurants et son bar partagent en permanence avec vous cette incroyable vue sur le bleu de l'Atlantique. L’hôtel dispose d’une piscine, d’un spa et même de salles de réunion.
Essaouira est réputée pour les produits de la mer et notamment les sardines. Nombre de restaurants de la ville en servent. La cuisine marocaine est également au rendez-vous. L’Atlas Essaouira vous en propose 3 aux mets délicieux, qui, en plus, jouissent d’une vue imprenable sur l’océan.
Le Seven est incontestablement le restaurant incontournable posé sur la plage d’Essaouira. Au menu, chacun trouvera son bonheur : poisson frais, crustacés, tapas et plats light et bio. Sa terrasse ensoleillée face à l’Atlantique est très appréciée.
Le Safran, restaurant marocain de l’Atlas Essaouira, sert une cuisine traditionnelle préparée avec de savoureux ingrédients locaux, et ce, dans un cadre digne de la légendaire hospitalité souirie.
Les Alizés propose une carte internationale aux saveurs venues d’ici et d’ailleurs. Il offre une vue sur la plage, le bleu de l’océan et les îles, à travers ses larges baies vitrées.
Essaouira s’appréhende au rythme souiri. Il ne s’agit pas de courir d’un endroit à l’autre, mais bien de flâner pour réellement ressentir son atmosphère et la quiétude qui s’en dégage. Si vous souhaitez visiter les lieux d’histoire de la ville, vous accorder une balade sur la plage, qu’elle soit pédestre, à cheval ou à dos de dromadaire, vous adonner à un sport nautique et pourquoi pas, aller découvrir une coopérative de fabrication d’huile d’argan, il vous faudra prévoir un minimum de deux nuits et trois jours dans l’ancienne Mogador. Un peu plus ne sera que mieux, ce qui vous permettra de faire des déjeuners prolongés en bord de mer et de goûter à la nuit souirie.